Un verger vivrier : 1 Pourquoi faire un verger vivier ?

Des fruits, il n’en manque pas dans les grandes surfaces, tous les fruits, toute l’année, les fruits d’ici et les fruits d’ailleurs, les fruits de l’hémisphère sud en hiver, les fruits exotiques toute l’année… Alors, pourquoi se donner la peine de faire soi-même des fruits ? Faut-il être « fada » pour en arriver là ?

Il y a plein de bonnes raisons de produire soi-même ses fruits, en voici quelques unes :

  • Savoir ce que l’on mange, d’où ça vient, comment ça a été produit : ça change le plaisir de croquer dans un fruit. Il est rappelé qu’en application de la loi LABBE, il est interdit d’acheter, posséder et utiliser des produits phytosanitaires chimiques depuis le 1er janvier 2019 pour les particuliers.
  • Manger des fruits à maturité, frais cueillis. Les pêches de grande surface sont souvent dures et insipides alors qu’une pêche à maturité c’est tout simplement divin.
  • Disposer de variétés exceptionnelles introuvables dans le commerce. Avoir le bénéfice de fruits riches en vitamines et sels minéraux qui sont des trésors pour la santé. La nourriture industrielle nous impose ce qu’elle produit parce que c’est bon pour elle pas parce que c’est bon pour nous. Savez-vous qu’il existe des milliers de variétés de pommes alors que dans toute votre vie vous n’en mangerez probablement qu’une dizaine au plus ?
  • Disposer de fruits en abondance pour les transformer et en manger toute l’année : fruits séchés, confitures, pâte de fruits, coulis, sirops, jus de fruits, sorbets…
  • Le verger peut aussi être un jardin d’ornement pour passer du bon temps et du temps sain.
  • S’occuper d’un verger, s’inquiéter de la météo, suivre l’activité des pollinisateurs, tenter une greffe, planter un arbre qui mettra des années à produire, entrer pleinement dans le cycle des saisons, comprendre qu’il y a beaucoup à apprendre et qu’une vie n’y suffira pas… tout cela relève d’un art de vivre qui nous lie à l’âme de la nature et nous permet de comprendre l’urgence de protéger cet environnement dont nous dépendons.
  • Mais l’argument principal, c’est l’envie, le désir pressant de produire soi-même, tout simplement parce ça paraît évident et… naturel…

Les arbres ne sont pas des plantes annuelles. On les plante pour des années ou des dizaines d’années. C’est donc comme un investissement qui va demander certains sacrifices au départ mais qui va rapporter pendant des années. Le désir de planter un verger vivrier doit donc s’accompagner de connaissances minimales pour s’éviter bien des désagréments.

Prochain article : choisir ses arbres.

A propos Frédéric DENIZET

Président fondateur de l'association et propriétaire de la Campagne Sigalloux.

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