le verger

Il réunit des arbres fruitiers connus : cerisiers, pommiers, poiriers, pêchers, amandiers, pruniers, figuiers et d’autres moins connus : nashi, jujubier, plaqueminier, néflier… Ces arbres sont essentiellement d’anciennes variétés cultivées sans produits chimiques. Les fruits cultivés sans pesticides et cueillis à point sont une source de vitamines, de sels minéraux, d’antioxydants… essentiels pour une alimentation saine.

Le verger produit des fruits et indirectement du jus de fruit, des confitures et gelées, des compotes, des fruits séchés. Les habitudes de consommation ont mis en avant des fruits tels que la banane ou l’orange qui sont souvent produits de façon industrielle. Pour les fruits qui poussent dans nos régions, on a privilégié le calibre, la couleur, la conservation au détriment des qualités nutritionnelles et gustatives.

C’est un verger de « conservation » qui produit des fruits de la façon la plus naturelle possible et pas un verger de « production » qui doit impérativement produire des revenus à l’arboriculteur.

Dans notre verger nous souhaitons privilégier la diversité (presque tous les arbres sont différents et nous avons planté des arbres peu connus), la rusticité (nous voulons des arbres qui ne soient pas sous perfusion de pesticides et d’engrais, nous envisageons d’abandonner les pêchers trop fragiles), les arbres de terroir (comme le jujubier ou le prunier Perdrigone). Les arbres sont paillés avec du BRF que nous produisons et l’herbe que nous coupons. Ils sont pollinisés par nos abeilles. Nous utilisons des poules en liberté pour limiter les insectes ravageurs. Pour favoriser la diversité, accueillir des auxiliaires (oiseaux ou insectes), verger n’accueille pas que des arbres mais aussi de nombreuses plantes « compagnes » comme le menthe qui attire un grand nombre d’insectes ou le sureau qui attire les premiers pucerons qui permettront d’avoir des prédateurs pour contrer l’invasion sur les arbres fruitiers. D’autres arbres sont là pour faire de l’ombre ou casser le vent.

Le verger de « conservation » permet de montrer une méthode d’arboriculture durable largement inspirée de la permaculture.

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