La COP 21 s’est terminée sur un accord « historique » qui entrera en vigueur en 2020.
Sans doute faut-il se réjouir qu’il y ait un accord plutôt que pas d’accord… Les négociateurs, ministres, chefs d’état ont pris leurs responsabilités et il faut espérer qu’ils les assumeront.
Nous devons aussi prendre nos responsabilités parce que nous avons un réel pouvoir comme citoyens et nous pouvons exercer ce pouvoir sans délai et amorcer une évolution décisive.
Nous proposons quelques actions qui, sans êtres révolutionnaires, représentent une mutation profonde, dès maintenant et à la portée de tous.
Il faut se résoudre à consommer moins :
moins d’électricité : limiter le chauffage (1°C de moins c’est environ 7% d’énergie en moins) et éviter la climatisation.
moins de carburant : en prenant les transports en commun, en pratiquant le co-voiturage, en regroupant ses déplacements quand c’est possible mais surtout en adaptant sa conduite : accélérer progressivement, anticiper les décélérations, contenir sa vitesse plutôt en dessous des limitions.
moins d’eau : en 2006, la consommation par foyer et par jour était en moyenne de 137 litres dont 49 litres pour les bains et douches. On peut consommer moins en prenant des douches plutôt que des bains, en contenant le débit du robinet plutôt qu’en l’ouvrant au maximum, en réduisant la douche au temps nécessaire, en utilisant des toilettes à 2 débits.
moins de viande : la production de viande nécessite une consommation importante d’eau, d’énergie, de matière végétale et produit des déchets qui peuvent être polluants. On peut consommer de la viande une fois par semaine plutôt que tous les jours, de la volaille plutôt que de la viande rouge, de la viande labellisée « label rouge » ou « bio » plutôt que de la viande d’animaux élevés en batterie.
moins de poisson : les stocks de poissons se réduisent d’année en année et les poissons d’élevage sont produits dans des conditions peu favorables à l’environnement.
moins d’objets : nous sommes envahis d’objets que nous n’utilisons que rarement ou pas du tout. Nos poubelles sont pleines et nos décharges débordent.
Il faut consommer mieux :
local plutôt que global : un objet ou un aliment produit localement aura nécessité moins de transport et nécessite de l’emploi local.
bio plutôt que conventionnel : l’agriculture bio est essentielle pour la préservation de la fertilité des sols et pour la qualité des eaux.
des produits de base plutôt que des produits transformés : en achetant des produits de base et en les cuisinant soi-même, on maîtrise mieux l’origine des produits et la qualité de chacun des produits.
artisanal plutôt qu’industriel : le produit artisanal a plus de chance d’être adapté, modifiable, donc durable.
de saison plutôt qu’en toute saison : les légumes et fruits de saisons consomment beaucoup moins d’énergie. Les tomates d’hiver sont produites artificiellement sous serres chauffées éclairées, hors sol où viennent de l’hémisphère sud et de toute façon elles n’ont pas le vrai goût de tomate et leurs qualités nutritionnelles sont faibles.
peu ou pas emballé plutôt que sur-emballé : l’emballage pollue à la fabrication et après usage.
durable plutôt que jetable : il vaut mieux avoir moins mais de la qualité qui dure.
C’est aux consommateurs que nous sommes d’infléchir le marché par des choix raisonnés.
On a bien compris : il ne s’agit pas de sauver la planète comme on l’entend beaucoup, c’est le sort de notre humanité qui est en jeu.
Mauvaise nouvelle : de toute façon, notre façon de vivre et de consommer est condamnée à moyen terme : crise environnementale, crise de l’énergie, crise économique…
Bonne nouvelle : il est possible de vivre beaucoup mieux en vivant plus sobrement dans un environnement préservé.
Cet article est imparfait et incomplet. Tous vos commentaires sont bienvenus.