Malgré une canicule précoce et intense, nos plantations au verger de l’automne et de l’hiver ont très bien résisté et ne présentent pas de signes de stress. Nous pensons avoir fait les bon choix au moment de la plantation.
- Les arbres achetés ont été soigneusement sélectionnés pour leur résistance et ont été achetés en racines nues.
- À propos des pêchers issus de semis spontanés, des noyaux ayant germé , nous les avons déterrés pour les replanter au verger. Bien qu’ayant été déracinés, ils n’ont pas paru affaiblis par la transplantation.
- Les pépins de pommiers ont été mis à germer puis plantés en terre selon la technique suivante : une barre de fer est enfoncée à la masse sur environ 60 cm. Le trou est ensuite rempli de terreau. Le plant de pommier est mis en place sans blesser sa racine pivot, ce qui lui permet de s’enraciner progressivement en profondeur afin d’assurer l’alimentation du jeune arbre. C’est moins rapide que de planter un jeune arbre du commerce et il faudra probablement les greffer. C’est la seule façon d’obtenir des racines profondes qui permettent de se passer d’arrosage.
- Les arbres plantés en racines nues sont équipés d’un tuteur oblique qui conduit l’eau sous les racines, incitant celles-ci à plonger en profondeur. Cela est à l’opposé du système de goutte-à-goutte, qui maintient les racines en surface. Il faut alors très peu d’eau pour alimenter le jeune arbre, et l’arrosage n’entraîne pas la pousse d’herbes sauvages.
- Le pied des jeunes arbres est largement paillé avec un broyat épais qui conserve l’humidité et nourrit le sol.
- Le verger est également planté d’arbres protecteurs qui créent de l’ombre et protègent du vent.
Grâce à ces dispositions, nos plantations sont réussies et nous pouvons aborder l’été avec plus de confiance.
arrosage en profondeur
bébé pommier issus d’un pépin
