Aujourd’hui Frédéric a taillé les oliviers sous le mistral.
Au pied des oliviers se trouve une couche de matière organique d’une dizaine de centimètres qui se transforme progressivement en humus.
Cette taille n’est pas très nécessaire à l’arbre, il grandirait bien sans se refaire une beauté mais elle est nécessaire pour optimiser, améliorer le rendement et pour des raisons pratiques : si les olives sont trop hautes, il est plus compliqué de les récolter.
L’olivier est un arbre qui garde ses feuilles toute l’année, il a donc un grand besoin de soleil, les branches ombragées vont décliner d’elles-même si elles ne sont pas coupées.
Le potentiel racinaire d’un arbre doit rester supérieur au potentiel aérien (feuilles et fruits) pour que l’arbre ne végète pas. Grâce à la taille, le potentiel racinaire devient supérieur permettant à l’arbre de donner plus d’énergie dans la poussée végétale et la croissance des fruits.
Les branches coupées seront broyées puis restituées à la terre.
La taille est un art, il faut connaître chaque variété. L’olivier produit des olives sur les branches de l’année précédente : attention à ne pas les élaguer sinon vous aurez un bel olivier sans ses petites olives. Pour l’olivier une bonne taille se réalise à trois étages.
Frédéric: « La taille est un aspect de l’alliance entre l’homme et l’arbre ».
Voici un lien vers le site de la coopérative oléicole du Luc: http://moulindugrimaudet.fr/
Pour plus de renseignement sur les oliviers:
http://afidol.org/ (Association Française Interprofessionnel De l’Olive)