Nous avons reçu une personne, botaniste amateur, qui a accepté de nous aider à identifier des espèces végétales présentes à la Campagne Sigalloux.
Elle nous a apporté une aide précieuse. D’une manière générale, la biodiversité est plutôt pauvre. C’est sans doute le résultat d’une agriculture conventionnelle qui a épuisé les sols pendant des dizaines d’années. Néanmoins la nature fait son travail et reprend lentement possession des terres : le sol s’enrichit en matière organique et des plantes toujours plus nombreuses y trouvent leur place.
Nous avons signalé à cette personne que nous avions trouvé une tortue d’Hermann cet été. Elle nous a répondu que nos terres correspondraient tout à fait à une zone propice aux tortues à condition de prendre des précautions, particulièrement avec des outils motorisés.
La haie forestière peut grandement contribuer à la sauvegarde des tortues et à la biodiversité en général : c’est un peu comme une forêt linéaire. Nous y avons planté des variétés locales et adaptées.
Le talus draine l’eau et garde de l’humidité qui se diffuse lentement.
Dans la state herbacée il y a les plantes sauvages communes de notre zone. Il y a aussi des grosses souches qui servent d’abri à des animaux terrestres.
Dans la strate arbustive il y a des cistes, des lentisques, des lavandes, du romarin…
Dans la strate supérieure il y a des arbres : frênes, chênes, pins, figuiers, amandiers, oliviers.
La haie est un brise-vent naturel, elle donne de l’ombre, elle offre toutes sortes d’abris pour des animaux qui serviront aussi de nourriture pour d’autres animaux (par exemple des insectes qui serviront de nourriture aux oiseaux), elle abrite aussi des auxiliaires qui serviront à lutter contre des parasites des cultures.
Nous allons continuer à planter cette haie forestière pour qu’elle ait une continuité et qu’elle soit raccordée au ruisseau et à la zone humide proche du ruisseau.
